La résilience sociale après la violence sexuelle à  l‘Est de la RD Congo : du déclin sociétal à la gouvernance responsable à travers les réparations

L’Est de la RDC a connu plus de trois décennies de guerre et de violence au cours desquelles la population en général et les femmes en particulier ont été les victimes d’une situation de décadence étatique et sociétale. De plus en plus d’appels sont lancés pour initier une politique de justice transitionnelle qui devrait mettre fin au cercle vicieux de la violence et de l’impunité. Visant à contribuer à ce dernier objectif, ce projet se concentre sur une étape souvent négligée et qui précède la justice transitionnelle : les processus non étatiques de résilience sociale et de réparation.

Ce projet, d’une durée de cinq ans (2023-2028), financé par VLIR-UOS Belgique (Coopération interuniversitaire Flamande), est mise en œuvre en collaboration avec les institutions académiques à savoir : l’Université de Gand-Belgique, l’Université d’Anvers-Belgique, l’Université Evangélique en Afrique (UEA-Bukavu) et les institutions non académiques à savoir : la Fondation Panzi et Heal Africa.

Le projet vise à :

  • Développer des idées comparatives, empiriques et théoriques sur la manière dont la résilience sociale et la réparation peuvent se transformer en réponses sociétales et institutionnelles durables contribuant à une gouvernance responsable;

  • Renforcer les capacités de recherche méthodologiques et théoriques des chercheurs et acteurs des institutions partenaires du projet ;

  • Renforcer les initiatives de plaidoyer et de participation de la société civile nationale et internationale et les acteurs politiques dans les initiatives de résilience sociale et réparation.